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Cela peut s'avérer difficile de vendre aux grandes entreprises. Mais n'ayez crainte ! Nous vous expliquons comment et pourquoi
Au cours des deux dernières décennies, le modèle économique d’abonnement a clairement gagné en popularité et est devenu la norme dans le monde du SaaS B2B.
Il n’y a jamais eu autant de software-as-a-service (SaaS) qu’auparavant, que ce soit dans le domaine des ressources humaines, du marketing, de la finance, de la gestion de projet, etc.
Des entreprises de premier plan comme Microsoft, Sage ou encore Adobe sont passées d’un modèle de licences perpétuelles à un modèle par abonnement générant des revenus récurrents.
Le modèle SaaS est devenu si populaire que les grandes entreprises peuvent utiliser jusqu’à 250 SaaS différents et parfois encore plus.
Cette adoption rapide des SaaS par les grands groupes a amené avec elle quelques problèmes.
Premièrement, un problème de visibilité. Chaque business unit ou département au sein d’une entreprise a son SaaS, et il est compliqué pour la direction IT de savoir si toutes les licences payées sont belles et bien utilisées à leur plein potentiel.
Deuxièmement, la gestion des accès est le plus souvent gérée au sein même du SaaS et non depuis une solution de gestion des identités (IdP), ce qui amène des problèmes comme du shadow licenses (licences payées, mais non utilisées), ou encore des employés ayant quitté la société, mais qui continuent à avoir accès aux différents SaaS, car les accès n’ont pas été coupés. Cela crée des menaces sécuritaires mais représente également une perte d’argent pour les sociétés.
Heureusement, depuis quelques années, des sociétés permettent d’avoir une vue à 360° sur l’ensemble des SaaS utilisés en interne (des solutions comme Beamy). Ces solutions permettent de voir en un coup d'œil l’ensemble des SaaS utilisés, le nombre de licences sur chacun d’entre eux, leur taux d’utilisation. Cela permet d’avoir une meilleure gestion des budgets, mais également une sécurité renforcée.
En tant que fondateur d’une solution SaaS, votre solution est généralement utilisée dans un premier temps par un petit groupe de personnes avides de solutions innovantes, ce qui vous permet d’avoir du feedback et d’itérer sur votre produit.
Avec un peu de chance, vos utilisateurs aiment utiliser votre application et vous commencez à avoir du product-market fit.
Grâce au bouche-à-oreille et aux efforts de vente, vous commencez à avoir vos premiers clients payants, ce qui vous permet de lever des fonds, recruter des talents, et consolider votre produit.
À un moment donné, votre produit devient suffisamment robuste pour convaincre des clients plus importants et des grandes entreprises de l’acheter.
Tout est si facile n’est-ce pas ?
En réalité, vendre à des entreprises grands comptes n’est pas chose aisée.
Dans cet article nous allons voir pourquoi vous devriez le faire, en quoi cela est compliqué, et comment vous pouvez préparer votre application aux attentes des grands comptes.
Si vous n’êtes pas prêts assez rapidement à signer des contrats avec des entreprises grands comptes, vous allez éduquer et évangéliser le marché avec une proposition de valeur innovante, mais un concurrent peut apparaître sur le marché et s’emparer du segment lucratif des grandes entreprises.
Vous aurez donc fait tout le travail rendant cela possible (Slack vs. Microsoft Teams), mais un concurrent signera les deals intéressants à votre place.
La vente aux grands comptes est bien différente de la vente aux PME. Vous serez typiquement confronté aux défis suivants :
De plus, les grands comptes ont généralement plusieurs interlocuteurs impliqués dans la décision d’achat, avec des processus structurés mais lents. Ils sont davantage à la recherche d’une relation de confiance sur le long terme que par des résultats immédiats.
Comme nous venons de le voir, en allant upmarket l’acheteur de votre solution n’est plus votre utilisateur final.
Vous devrez faire face à l’état d’esprit d’un nouveau type d’interlocuteur et à de nouvelles objections.
Que devez-vous donc faire pour obtenir l’approbation de cette nouvelle catégorie d’acheteurs ?
Les RSSI ou les CTO ont généralement le même type d’exigence, à savoir :
Une autre façon de donner du contrôle aux directions IT de vos clients est d’utiliser le SCIM (Directory Sync), qui permet le provisioning et le de-provisioning ainsi que la mise à jour automatique des attributs (nom, numéro de téléphone, business unit, etc.).
Admettons que vous vendez un SaaS RH à un grand compte, si 20 personnes du département RH de votre client grand compte quittent la société, aussitôt qu’ils sont désactivés dans le Azure AD (ou Okta, Ping Identity etc) de votre client, il ne sera plus possible pour eux de se connecter sur votre SaaS RH.
Cela permet de diminuer le nombre de shadow licenses (plus de sécurité et moins d’argent gaspillé), et c’est beaucoup plus pratique que de devoir désactiver chaque utilisateur dans chaque logiciel individuellement.
Enfin, ils doivent être certains que votre business ne va pas être hors service, surtout si la tâche que votre application effectue est critique : vous devrez alors fournir un SLA répertoriant les différents niveaux de criticité des bugs et le temps nécessaire pour leur résolution.
Si vous vendez un produit d’API, vous devez également avoir de la documentation à jour concernant le fonctionnement de votre API ainsi qu’un environnement sandbox permettant à votre client de faire ses tests par lui-même.
Bien sûr il faut plus que cela pour répondre pleinement aux attentes des grands comptes, vous pouvez également ajouter des analyses sur l’utilisation de votre application (avec des solutions comme Cumul.io), un processus de facturation approprié, des intégrations (API), etc.
Les ventes aux grands comptes sont un défi, car elles prennent du temps et impliquent plusieurs interlocuteurs.
Cependant, si vous êtes prêt assez tôt à leur vendre, vous pourrez décupler vos revenus par rapport à votre application self-service.
Être SSO ready est une bonne façon de commencer, car cela vous permettra d'élargir votre marché plus rapidement et de commencer à vendre à des entreprises grands comptes en répondant à leurs exigences de sécurité.
De plus, il s'agit d'une fonctionnalité que vous pouvez upsell (des entreprises comme Asana, GitHub ou Dropbox vendent généralement la connexion SSO comme une fonctionnalité supplémentaire), car les grandes entreprises sont prêtes à payer pour ce gage de sécurité, et cela vous permet de vous concentrer sur le développement produit pour proposer des fonctionnalités intéressantes plus rapidement, plutôt que de réinventer la roue.
La bonne nouvelle est qu'il existe un moyen simple d'être prêt pour le SSO : ici même, chez Cryptr. N'hésitez pas à suivre nos dernières actualités sur Twitter et sur LinkedIn.
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